Établissement public, composé de membres élus par tous les industriels et les commerçants de sa circonscription, chargé de représenter les intérêts généraux du commerce et de l'industrie, appelé à donner à ce sujet son avis aux pouvoirs publics, habilité à créer et à administrer tous services et établissements utiles à ses ressortissants.
Les chambres de commerce et d'industrie ont une personnalité morale et une autonomie financière; elles tirent leurs ressources des centimes additionnels à la taxe professionnelle que paient les industriels et les commerçants de chaque circonscription consulaire, de la taxe d'apprentissage et de recettes propres.
Sont généralement organisés dans l'intérêt des ressortissants les services suivants : commerce intérieur, commerce extérieur, fichier consulaire, urbanisme commercial et industriel, bibliothèque et documentation générale.
Les établissements fondés varient selon les besoins des différentes circonscriptions ; ce sont principalement : des écoles de formation à la gestion des entreprises, aux techniques commerciales ou industrielles, aux métiers ; des ports maritimes ou fluviaux, des aéroports, des héliports ; des gares routières; des bourses de commerce ; des magasins généraux et des entrepôts.
Les 160 chambres françaises de commerce et d'industrie sont regroupées en chambres régionales, qui coordonnent les efforts et les moyens de ces compagnies pour des réalisations d'intérêt régional ou public.
Sur le plan national, la synthèse des positions adoptées par l'ensemble des chambres incombe à l'assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI).
V. Chambre professionnelle.
Sigle en général suivi d'un nom de ville.